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 Séance 1 : Introduction

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Mlle Cappon




Messages : 305
Date d'inscription : 21/09/2008

Séance 1 :  Introduction Empty
MessageSujet: Séance 1 : Introduction   Séance 1 :  Introduction Icon_minitimeSam 7 Fév - 12:42

Repères biographiques sur Charles Baudelaire (1821-1867)

Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l'âge de six ans. Et sa mère se remarie avec l'officier Aupick, que Baudelaire considérera comme un obstacle à tout ce qu'il aime. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin.
En 1841, sous la pression de sa famille scandalisée par sa vie de bohème, il embarque pour les côtes d'Afrique et de l'Orient. Il séjourne à l'île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s'éprend de l'actrice Jeanne Duval.
En 1844, sa famille s'indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d'art et critique littéraire.
1857 est l'année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l'auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s'ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d'un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.

(Tiré du site http://www.etudes-litteraires.com/baudelaire.php)


Les Fleurs du Mal (1857)

Entre le formalisme et le romantisme, Baudelaire invente une troisième voie, celle de la modernité. Celle-ci se caractérise par de nouveaux rapports entre l'émotion et le langage. À sa parution, le livre est jugé "scandaleux et révolutionnaire".
Les thèmes abordés sont nombreux : corruption de la nature, malédiction du génie, force de la révolte, l'imaginaire, etc.

Baudelaire se vit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il ne fut compris que par quelques-uns de ses pairs. Dans Le Figaro du 5 juillet 1857, Gustave Bourdin réagit lors de la parution des Fleurs du Mal : « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; — c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L'odieux y côtoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect... ». Aujourd'hui reconnu comme un écrivain majeur de l'histoire de la poésie française, Baudelaire est devenu un classique. Barbey d'Aurevilly voyait en lui « un Dante d'une époque déchue ».
Au travers de son œuvre, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne).
Héritier de la théorie de l'art pour l'art des Parnassiens, il sublime la sensibilité et cherche à atteindre la vérité essentielle, la vérité humaine de l'univers, ce qui le rapproche en termes philosophiques du platonisme.
Il écrit ainsi en introduction à trois de ces poèmes dans le Salon de 1846 : « La première affaire d'un artiste est de substituer l'homme à la nature et de protester contre elle. Cette protestation ne se fait pas de parti pris, froidement, comme un code ou une rhétorique, elle est emportée et naïve, comme le vice, comme la passion, comme l'appétit. » Et il ajoute dans le Salon de 1859 : « L'artiste, le vrai artiste, le vrai poète, ne doit peindre que selon ce qu'il voit et ce qu'il sent. Il doit être réellement fidèle à sa propre nature. ». Baudelaire énonce ainsi la découverte fondamentale de la sensibilité moderne : « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. »

Platonisme : théorie philosophique émise par Platon et reprise par Baudelaire. Selon eux, en dehors de la réalité sensible, concrète, il existerait un "monde des Idées" dans lequel évoluent indépendemment les idées et concepts abstraits, mathématiques, logiques, éthiques, etc. Baudelaire appelle correspondances verticales les liens entre ces Idées et la réalité sensibles. Il évoque également des correspondances horizontales qui s'établissent entre couleurs et sons, sons et parfums, parfums et couleur, et vice-versa.


Pour plus de détails sur les Fleurs du Mal et leur structure, je vous conseille de consulter cette page : http://www.ac-strasbourg.fr/pedago/lettres/lecture/fleurspresent.htm
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