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| | Séance 1 : introduction | |
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Mlle Cappon
Messages : 305 Date d'inscription : 21/09/2008
| Sujet: Séance 1 : introduction Lun 24 Nov - 12:08 | |
| Biographie de Théophile Gautier
Écrivain français (Tarbes, 1811 — Neuilly‑sur‑Seine, 1872) Théophile Gautier fait ses études aux lycées Louis‑le‑Grand et Charlemagne. Il se lie avec Gérard de Nerval, qui l'introduit dans les milieux littéraires. Il combat au premier rang à la bataille d'Hernani et fréquente l'atelier du peintre Rioult. Optant définitivement pour la poésie, Gautier fonde le «Petit Cénacle» (1830), avec quelques artistes et poètes, dont Célestin Nanteuil et Pétrus Borel. La même année, il publie son premier recueil de Poésies, que suit un long poème fantastique, Albertus, très influencé par Byron et par Musset, et dont le sujet est l'histoire d'un jeune peintre qui se damne pour une sorcière. En 1833, un recueil de contes (les Jeune‑France) dénonce, non sans ironie et humour, les outrances du romantisme et le goût de ses contemporains pour les décors «échauguettes et mâchicoulis».
Son premier roman, Mademoiselle de Maupin (1835), dont la préface est un spirituel et véhément manifeste en faveur de la Beauté pure, conte les aventures d'une belle jeune fille qui joue aux travestis. Y attaquant un certain romantisme idéaliste et social, il oppose à la théorie alors en vogue de l'art utilitaire le culte de la beauté et de l'art pour l'art. Toute la suite de son œuvre illustra ce manifeste, en particulier la Comédie de la mort (1838), dont Baudelaire n'oubliera pas les accents les plus graves.
Désormais, le journalisme dévore la plus grande partie de son temps. Il s'en évade par les voyages et la création poétique. Gautier parcourt l'Espagne, l'Algérie, l'Orient et la Russie. Ses dons d'évocation picturales apparaissent dans ses récits de voyage : Voyage en Espagne (1843), España (1845), Voyage en Russie (1867). Il publie en 1852 Émaux et Camées, recueil dont le titre, écrit-il, exprime «le dessein de traiter sous forme restreinte de petits sujets», et qui est caractérisé par une virtuosité technique et une recherche formelle d'où sortira la poésie des Parnassiens. Ceux-ci feront de la pièce l'Art leur credo. Avec ce livre, Gautier devait atteindre la «forme, la Beauté: vraie, absolue, parfaite». Ses dernières œuvres en prose, contes, nouvelles ou romans, Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1857), évocation de l'Égypte ancienne, le Capitaine Fracasse (1863), récit picaresque des aventures d'une troupe de comédiens ambulants sous le règne Louis XIII, le Spirite (1865), roman fantastique, révèlent «un homme pour qui le monde extérieur existe», mais que ce monde ne peut délivrer de ses hantises ni de ses angoisses. Critique artistique et littéraire pendant de longues années, Gautier contribua de manière décisive à la réhabilitation de la poésie baroque du XVIIe siècle (les Grotesques, 1844).
Théoricien de «l'art pour l'art», voué au culte de la Beauté, redécouvert au début du siècle par T.S. Eliot et Ezra Pound, Gautier n'a pas usurpé l'hommage que lui a rendu Baudelaire en dédiant ses Fleurs du mal «au poète impeccable» qu'il avait été.
(Tiré de L'encyclopédie Hachette Multimédia) | |
| | | Mlle Cappon
Messages : 305 Date d'inscription : 21/09/2008
| Sujet: Re: Séance 1 : introduction Lun 24 Nov - 12:15 | |
| Le Capitaine Fracasse, résumé et présentation de l'oeuvre
Résumé Sous le règne de Louis XIII, le jeune baron de Sigognac, issu d'une famille aristocratique démunie, se joint à une troupe de comédiens ambulants pour revêtir le rôle de Fracasse, capitaine poltron de la commedia dell'arte. Amoureux de l'actrice Isabelle, il met sa vie en péril quand son rival, le duc de Vallombreuse décide d'enlever la jeune fille. Après moult péripéties, des attaques de brigands aux duels, il apparaît qu'Isabelle est... [Je coupe la fin de la phrase, à vous de découvrir qui elle est en lisant le roman. Je ne veux pas vous gâcher la surprise.]
Présentation de l'oeuvre Publié d'abord en feuilleton de 1861 à 1863, le Capitaine Fracasse connut un succès prodigieux. Il apparut comme le chef‑d'œuvre posthume du roman d'aventures tel qu'il était au XVIIe siècle. Influencé par Scarron et Eugène Sue, Gautier a cherché une forme d'héroïsme truculent et bouffon incarné dans les personnages des capitans ridicules. Fracasse fut, à l'origine, le Fracasso de la comédie italienne, hâbleur et fanfaron.
Dans le Capitaine Fracasse, on sent la gaieté, le goût du pittoresque raisonnable, la fantaisie de l'auteur, avec la volonté de servir la vérité dans l'observation, dans la peinture des caractères. Au long d'un déroulement conventionnel, le roman de Gautier contient tous les éléments propres au genre : une histoire d'amour, un enlèvement, des duels, jusqu'à la reconnaissance qui fait d'un des protagonistes une personne de haute condition. Si l'intrigue est légère, Gautier ajoute à des personnages stéréotypés sa poésie, la richesse de son style, la puissance d'évocation, chargée parfois d'une certaine mélancolie. Et, derrière ce roman de cape et d'épée, on devine combien l'auteur a cultivé ses premiers rêves d'évasion.
[tiré de l'Encyclopédie Hachette Multimédia, avec quelques modifications] | |
| | | Mlle Cappon
Messages : 305 Date d'inscription : 21/09/2008
| Sujet: Re: Séance 1 : introduction Lun 24 Nov - 12:17 | |
| Le roman historique
Préfiguré par des œuvres comme la Princesse de Clèves (1678), de Mme de La Fayette, le grand roman historique n'apparaît qu'avec celles de l'Écossais Walter Scott, d'Ivanhoé (1819) à Quentin Durward (1823). L'époque romantique voit naître le goût du public pour l'histoire, qui fournit le cadre et la matière des romans de Dumas, mais aussi de Cinq‑Mars (1826) d'Alfred de Vigny ou de Notre‑Dame de Paris (1831) de Victor Hugo, alors que les œuvres d'un Balzac sont ancrées dans leur époque, sont dans l'histoire. Dès lors, le genre ne cessera d'être exploité tant par des auteurs dits «populaires», d'Erckmann‑Chatrian à Cecil Saint‑Laurent, que par des auteurs privilégiant tantôt l'exercice littéraire, telles Marguerite Yourcenar retrouvant le style de la chronique romaine pour les Mémoires d'Hadrien (1951) ou Françoise Chandernagor faisant revivre la langue du XVIIe siècle dans l'Allée du roi (1981), tantôt la «vérité historique» saisie dans le détail, telle Jeanne Bourin avec la Chambre des dames (1979). Ces dernières œuvres suivent la voie tracée par l'Américaine Margaret Mitchell, qui avait renouvelé le genre en 1936 avec Autant en emporte le vent : les passions de l'héroïne y atteignent le même degré de violence que les dramatiques événements de la guerre de Sécession.
(tiré de l'Encyclopédie Hachette Multimédia) | |
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